des mots révoltés

Publié le par lahboubi el mostafa

                                                              des mots révoltés

 

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l'étau se resserre de plus en plus sur moi, un énorme fardeau pèse sur ma poitrine  et mon coeur, une étincelle de gémissemnt étouffée qui me pousse à me révolter contre moi-même, contre une culture ou' la peur , la lâcheté érigent des murs de silence , de doute et de complicité.

la misère de l'homme et son anéantissemnt dans des victoires pour arrêter le temps le condamne à

une servilité profonde.

je me révolte car le choix de la révolution et mon ultime chance de vaincre la peur, le doute et le silence.

je me révolte car il faut faire quelque chose ne serai-ce que crier au milieu d'une nuit d'éte pour atteindre l'extase de la purification.

je me lève pour venir à bout de ce monstre hideux , dénonciatuer , qui me ligote les mains et les pieds à un océan de chagrin ,d'angoisse et de pleurs, mais il faut faire quelque chose, ne serai-ce que brûler la poubelle de l'histoirepour que l'humanité dépasse fièrement le complexe du temps.

l'homme révolté pratique une sorte de prière, poue chuchoter ,crier, hurler, mon dieu ,dignité! sans laquelle la définition donnée à unêtre humain se dissipe au grés d'une brise printanière.

mais, dés fois je medis pourquoi crier ,à quoi a servi tous les sacrifices que l'humanité à faites pour venir à bout d'un mal éternel , je ne pourrai n'être qu'un homme simple , ordinaire, comme dfes millieres d'autres enfouis jusqu'au nez dans des batailles quotidiennes pour garder l'étandard de la dignité haut.

qui me réveiller doucement pour me livrer les clés d'une magnificence absolue, d'une beauté qui défie le temps ,qui pourrai m'indiquer l'adresse d'un vendeur ambulant de rêve?qui...?qui...?qui....? ma mémoire emplie d'images funestes refuse d'emmagasiner d'autres cruautés de l'homme.

un flot de nostalgie comme une bouée de sauvtage , me repêche de l'abîme du déséspoire et du doute qui plane au dessus de moi.

toi, loin de moi tu souris comme des milliers de visages livides et mornes,des visages platssans pprofondeur, hantés par une servilité médiocre, j'ai toujours eu envie de me révolter contre le temps , qui vieillie, qui blesse, qui coule, qui passe, qui réalise sur nous des victoires quotidiennes sans qu'on réagisse à ses multiples assauts.

lahboubi el mostafa, hiver de 2007

Publié dans atelier d'écriture

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